Le secrétariat paroissial est accessible du lundi au vendredi de 9h à 13h.  Adresse : Rue de la Poste, 15 à 4850 Montzen 

tél : 087/78.52.72   Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 Les permanences de notre curé Gérard Tumusabyimbabazi sont provisoirement supprimées.

Pour la réservation d’un baptême ou d’un mariage ainsi que pour d'autres motifs il est joignable par téléphone

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Abbé Gérard Tumusabyimbabazi 

ou

Notre cher vicaire ANICET NDAZIGARUYE

au 0466/43.65.14 et sur son adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Horaires des messes : voir plus bas sur cette page d'accueil du site

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BAPTÊMES 

 UP Montzen –Plombières 2024

 

Pour toutes les demandes concernant les baptêmes dans l'Unité Pastorale, veuillez contacter Madame Marie-Anne Stassen au 0498/51.53.83

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Horaires des messes

En semaine :

À Gemmenich : le mardi à 18h30                

À Montzen : le mercredi à 9 h

À Hombourg : le jeudi à 9 h

Messes dominicales : horaire variable planifié bimensuellement ou trimestriellement et selon le nombre de curés en service.

(horaire des messes affichés dans les églises et à emporter. Semaine par semaine, il est aussi rappelé dans le feuillet paroissial pour ceux qui y sont abonné) 

 Nous encourageons le co-voiturage !

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CANONISATIONS DANS L’ÉGLISE

Vers une démocratisation de la sainteté.

 Le pape François a tout récemment approuvé la canonisation du bienheureux Carlo Acutis, le jeune "cyber-apôtre" décédé en 2006 à l’âge de 15 ans.

 Un nouveau visage de saint qui amène des questions: la sainteté chrétienne a-t-elle évolué au fil du temps?

 Et y a-t-il  aujourd’hui plus ou moins de saints qu’autrefois?

Le bienheureux Carlo Acutis suscite un engouement croissant parmi les chrétiens, en particulier chez les jeunes. Et on comprend spontanément pourquoi. Sur les photos, son visage et son sourire rayonnent. On se sent proche de lui, parce qu’il est proche de nous. On aurait pu le côtoyer il y a quelques années, on aurait pu visionner et "liker" ses vidéos nous communiquant l’enthousiasme et la profondeur de sa foi. Une foi intense mais somme toute "normale", faite d’une vie spirituelle fervente, d’une attention à chacun, de service à des enfants et des personnes âgées. On est loin de l’image austère et éthérée de certains saints d’autrefois, qui ressemblaient davantage à des héros parfaitement inimitables qu’à des compagnons sur le chemin sinueux qu’est la sequella Christi, la "suite du Christ". Une représentation héroïque du saint dont on peine encore à se défaire, tant elle a imprégné notre culture et notre imaginaire chrétiens. Cela dit, le visage de la sainteté a-t-il fondamentalement changé au fil du temps, et à travers l’extension du christianisme sur tous les continents? Si l’expression de la sainteté varie en fonction des cultures et des époques, la compréhension de ce qu’est la sainteté, ses critères, ont-ils évolué? Y a-t-il autant de saints qu’autrefois, moins ou davantage? Et au fait, combien de saints y a-t-il dans l’Eglise catholique?

Combien de saints catholiques?

 Commençons par cette dernière question. Etonnamment, il n’est littéralement pas facile de savoir combien de saints compte l’Eglise. Dans le martyrologe romain, liste officielle des saintes et saints établie en 1583 et constamment révisée depuis, on en compte plus de 10.000. Or, seuls 1.713 d’entre eux (si nous n’en avons oublié aucun...) ont fait l’objet d’une procédure de canonisation en bonne et due forme, à partir de la fin du XVIe siècle.

Avant cette période, les saints étaient spontanément reconnus comme tels par la dévotion populaire des chrétiens et faisaient l’objet d’un culte, parfois approuvé par les évêques locaux. Les tout premiers saints proclamés par la vox populi sont les apôtres, les évangélistes et les martyrs – celles et ceux qui sont morts pour avoir témoigné de leur foi jusqu’au bout. La reconnaissance de la sainteté s’est ensuite étendue aux Pères de l’Eglises, les "confesseurs" de la foi, les ermites…

Des critères précis.

 A partir du XIIe siècle, les papes vont se réserver le droit de béatifier et de canoniser, afin de réguler le culte des saints en limitant certaines dérives. Mais il faut attendre 1588 pour que soit instituée la Sacrée congrégation des rites à Rome, qui sera chargée de mener les premiers procès en canonisation. C’est à ce moment-là que des critères précis de sainteté sont établis, tels qu’ils existent encore aujourd’hui pour l’essentiel: on étudie leur vie pour déterminer s’ils ont vécu selon l’Evangile, ont pratiqué "l’héroïcité des vertus", c’est-à-dire: se sont engagés résolument dans l’accueil de la 

grâce de Dieu et dans la pratique de la charité envers tous. Avec, comme confirmation de leur sainteté, l’existence de miracles qui peuvent être attribués à leur intercession. Les critères de la sainteté ont donc été précisés à un moment déterminé, restreignant ainsi l’accès aux autels. Mais, parallèlement, la sainteté s’est peu à peu  démocratisée.

D’abord "réservée" à celles et ceux qui sont morts pour leur foi, la reconnaissance de la sainteté a ensuite été étendue aux moines, qui vivaient radicalement l’Evangile, puis aux autres religieux et aux prêtres, enfin aux laïcs, témoins vivants de l’Evangile au cœur du monde. 

Plus ou moins de saints aujourd’hui?

Cette démocratisation de la sainteté, au sens où elle va concerner de plus en plus l’ensemble du Peuple de Dieu, et de moins en moins une élite spirituelle, va se marquer dans l’évolution du nombre de canonisations depuis le XVIe siècle (voir tableau ci-contre). Ce nombre est en constante progression, pour atteindre une apogée sous les pontificats de saint Jean-Paul II et de François. Sur les 1.713 canonisations, 1.605 ont été prononcées depuis le début du XXe siècle. (A noter toutefois que la première canonisation par le pape actuel a concerné collectivement plus de 800 personnes, les martyrs d’Otrante.)

Longtemps exceptionnelle, la sainteté se banaliserait-elle? Y a-t-il aujourd’hui plus ou moins de saints qu’autrefois? Difficile d’apporter une réponse unique à cette question! Si on compte le nombre de canonisations, la réponse est oui. Si on le compare aux 10.000 saints du martyrologe, il y aurait aussi proportionnellement plus de saints ces 100 dernières années que les 1.900 précédentes. Mais au-delà de ces statistiques somme toute dérisoires, une non-réponse s’impose finalement: à côté des saints recensés, reconnus, canonisés, il est impossible de savoir combien de saints ont vécu ou vivent encore aujourd’hui.

Réceptacles de l’amour de Dieu.

 Lorsque l’Eglise canonise un saint, cela veut dire que, selon des critères tirés de l’Evangile, elle est certaine que cette personne est aujourd’hui au Ciel, c’est-à-dire dans la pleine communion de Dieu-Trinité. Mais qui peut dénombrer la foule immense de ceux qui ont cherché et se sont laissés trouver par Dieu, et que l’on célèbre chaque année le 1er novembre? Combien de saints vivent parmi nous ou ailleurs sans que personne ne les remarque? Sans que ces personnes elles-mêmes le sachent, d’autant plus lorsqu’elles ne sont pas chrétiennes? Car de nombreux hommes et femmes d’autres horizons spirituels, hier et aujourd’hui, sont des saintes et des saints lorsque, sans le savoir, elles font la volonté de leur Père qui est aux Cieux. En ce sens, quels qu’ils soient, les critères retenus par l’Eglise ne pourront jamais accéder au secret de la communion d’une personne avec Dieu. Ces critères ont cependant évolué au fil du temps.

Un moment-clé à cet égard, à l’époque moderne, est la canonisation de sainte Thérèse de Lisieux en 1925. Comme d’autres avant elle, Thérèse a fait progresser la compréhension de la sainteté chrétienne. Sa vie, ses écrits ont montré que devenir sainte ou saint n’est pas un prix obtenu à force de performances morales surhumaines, mais que notre finitude, nos faiblesses et même nos fautes peuvent être des réceptacles de l’amour transformant de Dieu. Et que la sainteté est le fruit de ce don gratuit, dans toute la mesure où nous l’accueillons et y participons.

                                                                                                                                                                                                        Christophe HERINCKX

                                                                                                                                                                        Extrait du journal Dimanche n°23 du 9 juin 2024

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PROGRAMME DES MESSES JUILLET - AOÛT 

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